Quand vous êtes stressé, inutile d'aller méditer, il est trop tard, passez à l'action !

La solution est de passer à l'action. La méditation se pratique au moment de la récupération.

Imaginez un pendule en mouvement, il oscille ainsi d'un côté à l'autre alternant entre une phase d'action et une phase de récupération. Plus vous voulez performer dans l'action, plus la phase de récupération sera intense. Le balancier effectuant le même déplacement de droite vers la gauche, il faut donc vivre intensément chaque phase.

L'important est de comprendre que chaque moment de stress ou de tension est une opportunité pour agir, pour transformer cette énergie brute en quelque chose de productif. La méditation viendra après, comme une récompense méritée, un moment de calme et de réflexion pour recharger vos batteries. En effet, la récupération n'est pas simplement un temps de repos ; c'est un moment crucial pour assimiler les leçons apprises, pour se recentrer et se préparer à la prochaine phase d'action.

C'est comme si vous étiez un athlète de haut niveau, alternant entre des périodes d'entraînement intensif et des moments de repos bien mérités. La clé est de maintenir cet équilibre dynamique, de ne pas se laisser submerger par l'une ou l'autre des phases.

Vivre intensément chaque phase signifie être pleinement présent, que ce soit dans l'action ou dans la récupération. Cela signifie également être conscient de ses propres limites et savoir quand il est temps de passer de l'une à l'autre. En fin de compte, c'est cette oscillation harmonieuse entre l'action et la récupération qui vous permettra de naviguer sereinement à travers les défis de la vie, en transformant le stress en une force motrice positive.

À l'instant où le balancier change de direction, c'est-à-dire au point bas de son déplacement, nous nous trouvons dans une zone grise propice à la dépression et au burn out. C'est un moment critique où l'équilibre est fragile, et la tentation de stabiliser le pendule peut sembler irrésistible. Toutefois, il est crucial de ne pas céder à cette impulsion. Stabiliser le pendule à ce moment-là équivaut à figer nos émotions et nos énergies dans un état de stagnation, empêchant ainsi toute possibilité de rebond et de renouveau. Au contraire, il faut accepter ce mouvement naturel, même s'il est inconfortable, et permettre au pendule de poursuivre son oscillation. En embrassant ce flux, nous ouvrons la porte à la résilience et à la croissance personnelle. La clé réside dans la confiance en la dynamique du changement, qui, bien que parfois déstabilisante, est essentielle pour notre bien-être et notre développement.

Phil Tchang